Le Gabon accueillera la Semaine africaine du climat fin août
Le Gabon accueillera du 29 août au 1er septembre la Semaine africaine du climat, une conférence organisée sur chaque continent par l'ONU pour préparer la COP 27 afin de "résoudre les défis urgents" du changement climatique, ont annoncé jeudi les Nations unies.
L'objectif de cette rencontre, qui se tiendra dans la capitale Libreville, est de "s'attaquer aux inégalités sociales et d'investir dans un développement qui est bon pour l'humanité et la nature", selon un communiqué de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ou ONU-Climat.
L'édition 2021 de la Semaine africaine du climat, en Ouganda, avait rassemblé 4.500 participants, notamment des représentants des gouvernements, des chefs d'entreprises et des membres de la société civile.
"C'est la reconnaissance du rôle décisif joué par notre pays dans la lutte contre les dérèglements climatiques. Il n'y a pas de fatalité. Le temps est à l'action !", a Tweeté le président gabonais Ali Bongo Ondimba.
Selon l'ONU-Climat, cette rencontre est une "étape clé" avant la COP 27 en novembre en Egypte.
Le continent est confronté à des épisodes climatiques extrêmes. La Corne de l'Afrique est notamment frappée par une sécheresse menaçant de famine des dizaines de millions d'habitants.
Les effets du changement climatique ont fait perdre 20% de croissance aux pays les plus exposés depuis l'an 2000, selon une étude réalisée pour Climate vulnerable forum (CVF), un groupe de 55 pays d'Afrique, d'Asie-Pacifique, d'Amérique latine et des Caraïbes, et publiée le 8 juin.
Le Gabon est situé en plein coeur de la forêt tropicale d'Afrique centrale, appelée "le deuxième poumon de la terre", après l'Amazonie, et Libreville est souvent citée pour son combat pour préserver sa biodiversité.
Le Gabon été, en juin 2021, le premier pays africain à être rétribué par des fonds internationaux pour sa contribution à l'absorption du CO2 dans le monde grâce à ses programmes de préservation de sa forêt, dont sont recouverts 90% de son territoire. Et Libreville plaide pour l'instauration dans le monde de "crédits biodiversité" sur le modèle des crédits carbone.
S.Vandenberghe--JdB