Journal De Bruxelles - Euroligue: A Madrid, Paris a le droit de rêver

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Euroligue: A Madrid, Paris a le droit de rêver
Euroligue: A Madrid, Paris a le droit de rêver / Photo: Thomas COEX - AFP

Euroligue: A Madrid, Paris a le droit de rêver

Auteur d'une première saison en Euroligue déjà réussie, le Paris Basketball peut rendre encore plus marquante sa découverte de la compétition européenne mardi dans la salle du Real Madrid (21h00), où un succès en barrage le propulserait en quarts de finale.

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A la faveur de sa 8e place acquise à l'issue de la saison régulière, le club de la capitale aura même, dans le pire des cas, une deuxième chance de qualification vendredi contre le vainqueur de l'autre barrage entre le Bayern Munich (9e) et l'Étoile Rouge de Belgrade (10e).

Mais pour l'instant, "on est focus sur demain (mardi) et on veut gagner demain", rappelle Yakuba Ouatarra, joint par l'AFP lundi sur la route de l'aéroport. Car l'emporter à Madrid serait un exploit dont les Parisiens n'ont pas envie de se priver.

En premier lieu parce que pour sa première phase finale d'Euroligue, le club francilien va en effet faire face à un monstre, détenteur du record de victoires dans l'épreuve (onze titres, le dernier en 2023) et finaliste des trois dernières éditions.

Deuxièmement, parce que Paris n'a pas encore trouvé la recette pour battre le Real, qui l'a battu à deux reprises durant la saison régulière. Des 17 adversaires croisés sur les parquets européens par le club parisien, deux autres seulement - l'Etoile rouge de Belgrade et le Fenerbahçe - sont également parvenus à empiler deux victoires.

- "Ce n'est pas fini" -

La première confrontation face au Real s'est jouée en décembre à Paris. Vainqueur 96-85, les Madrilènes en avaient profité pour se relancer après un début de saison compliqué et marqué par un maigre bilan de six victoires pour neuf revers. Mais de l'autre côté, Paris était diminué, privé entre autres de son meneur TJ Shorts, qui sera sans doute un des hommes clé de la rencontre.

Quant à la deuxième manche, le 3 avril en Espagne, les joueurs de Tiago Splitter n'étaient pas passés loin, mais avaient finalement craqué d'un petit point (105-104) malgré un dernier tir à longue distance de Nadir Hifi au buzzer.

"On a montré qu'on pouvait jouer contre eux les yeux dans les yeux, poursuit Yakuba Ouattara, et encore je pense que la pression sera surtout sur eux plus que sur nous car ils sont à domicile et savent qu'on va arriver prêts."

Quoi qu'il arrive, l'apprentissage va se poursuivre pour les outsiders parisiens, invités cette saison grâce à leur titre en Eurocoupe acquis au printemps 2024.

Mais malgré un effectif moins fourni que d'autres clubs européens, un collectif inexperimenté en Euroligue - seuls Ouattara, Maodo Lô et Kevarrius Hayes l'avaient déjà disputée - et un coach arrivé l'été dernier, les joueurs de la capitale ont su imposer leur jeu et, surtout, battre plusieurs cadors pour se retrouver à une victoire d'un quart de finale. Ce grâce également à une belle série de dix succès consécutifs à l'automne.

"Honnêtement, en début de saison, je n'aurais pas pensé qu'on s'en sorte aussi bien", avoue Ouattara, arrivé à l'intersaison de Monaco. "Il y avait un point d'interrogation car le style de jeu était particulier, on ne savait pas comment ça allait se passer. Je pense qu'on a été la belle surprise."

Et "ce n'est pas encore fini!", promet l'arrière parisien.

O.M.Jacobs--JdB