Journal De Bruxelles - Six nations: le XV de France va devoir finir le travail contre l'Ecosse pour décrocher le trophée

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Six nations: le XV de France va devoir finir le travail contre l'Ecosse pour décrocher le trophée
Six nations: le XV de France va devoir finir le travail contre l'Ecosse pour décrocher le trophée / Photo: JULIEN DE ROSA - AFP

Six nations: le XV de France va devoir finir le travail contre l'Ecosse pour décrocher le trophée

Une semaine après son impressionnante victoire chez les Irlandais tenants du titre, le XV de France est en position idéale pour remporter le Tournoi des six nations, à condition d'éviter tout relâchement contre l'Ecosse, samedi au Stade de France où la victoire s'imposera.

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Les hommes de Fabien Galthié sont avertis que recevoir l'Ecosse avec le titre dans le viseur lors de la dernière journée n'est pas une garantie: en 2021, alors que les Bleus devaient gagner avec le bonus offensif et plus de 21 points d'écart, ils s'étaient finalement inclinés 27-23.

"On en a reparlé légèrement parce que ce n'était pas exactement le même scénario", a expliqué l'ouvreur Romain Ntamack en conférence de presse.

La mission de 2025 semble en effet plus aisée: même si l'Angleterre fait carton plein samedi au pays de Galles, la différence entre les points inscrits et encaissés est tellement en faveur de la France (+106 contre +20) que les quatre points d'une victoire non bonifiée suffiront pour rester devant au classement et décrocher le deuxième titre de l'ère Galthié après le Grand chelem de 2022.

Dans tous les cas, la France, qui joue après l'Irlande en Italie et l'Angleterre dans le traditionnel "Super Saturday" terminant le Tournoi, saura à quoi s'en tenir au coup d'envoi.

Jusqu'à présent, l'Ecosse n'a pas fait la meilleure impression dans cette édition, mais reste un adversaire très dangereux qui n'a perdu que d'un point en Angleterre (16-15) et a fait le travail avec deux victoires bonifiées contre l'Italie (31-19) et le pays de Galles (35-29).

- Chasse aux records -

Mais en face, la France s'avance avec le plein de garanties, que ce soit son attaque de feu ou son banc destructeur, ainsi qu'une grande confiance après sa performance majuscule en Irlande (42-27). Record d'essais dans un Tournoi, meilleure différence de points, meilleur marqueur individuel sur une édition pour Louis Bielle-Biarrey, meilleur réalisateur français de l'histoire pour Thomas Ramos... les Bleus peuvent aussi chasser nombre de records samedi.

"Ils jouent un rugby qui s'appuie vraiment sur leurs points forts. Parfois, avec un pack massif, certaines équipes ralentissent le jeu. [Les Français] sont capables d'associer cette puissance à un style offensif, ce qui signifie que le jeu sera rapide, qu'il y aura des passes après contact et que les arrières auront le ballon", a loué le sélectionneur écossais Gregor Townsend, estimant voir "le meilleur rugby" pratiqué par une équipe de France.

Malgré cet hommage, les Bleus sont prémunis contre tout relâchement, ont assuré staff et joueurs au cours de la semaine. Fabien Galthié en a remis une couche au moment de la présentation de la composition des équipes jeudi.

"Il faut être vigilants parce qu'on est des latins, c'est vraiment dans notre génétique de parfois être dans l'incapacité de reproduire des performances. J'ai toujours une alerte là-dessus, je ne lâcherai pas les joueurs là-dessus", a-t-il insisté.

- Sans Dupont -

D'autant que les Bleus devront faire sans Antoine Dupont, gravement blessé au genou droit lors du match contre l'Irlande. L'habituel capitaine est resté auprès de ses partenaires au cours de la semaine malgré la douleur, mais sa présence au Stade de France pour soutenir ses coéquipiers est incertaine, selon Galthié.

Le capitanat est confié logiquement au troisième ligne Grégory Alldritt, qui avait tenu ce rôle lors du Tournoi 2024, et son poste derrière la mêlée est occupé par Maxime Lucu, auteur d'une entrée éblouissante contre les Irlandais après la demi-heure de jeu.

Fabien Galthié a aussi décidé d'appliquer la même recette que lors des deux derniers matchs, en alignant un banc avec sept avants et un seul arrière.

Malgré la blessure de Dupont et la sortie sur commotion du centre Pierre-Louis Barassi contre l'Irlande, l'option avait fonctionné grâce au replacement d'Oscar Jegou, habituel troisième ligne, au centre.

Poste qui sera cette fois occupé par le revenant Gaël Fickou, dont l'expérience - il va égaler Philippe Sella au premier rang des joueurs français les plus capés dans le Tournoi (50 matchs) -, offre d'autres garanties de ne pas céder au moindre relâchement.

A.Thys--JdB