

Mondiaux de ski de fond: les Français encore au pied du podium en relais
Comme il y a deux ans, les Français ont fini quatrièmes du relais (4x7,5 km), remporté à domicile par les intouchables Norvégiens jeudi lors des Mondiaux de ski nordique à Trondheim.
C'est une nouvelle désillusion pour les fondeurs français, déjà au pied du podium à Planica en Slovénie en 2023.
La France était pourtant candidate à une médaille, elle qui, depuis les Jeux olympiques 2014 à Sotchi, est montée sur le podium à six reprises en huit relais (trois sur trois aux JO, trois sur cinq aux Mondiaux), à chaque fois en bronze.
"C'est une grosse déception, une grosse frustration. C'est un peu à l'image de ces Championnats. Il manque la petite étincelle même si on a tout fait. On enchaîne les déceptions et ça pèse sur l'équipe", a déclaré le troisième relayeur français Jules Lapierre, au micro de la chaîne L'Equipe, alors que la France n'a toujours pas remporté de médaille dans ces Mondiaux.
Grande favorite, la Norvège a en revanche décroché sa 22e médaille dans ces Mondiaux de ski nordique à la maison, en devançant de 21 secondes la Suisse (2e) et la Suède (3e) dans ce relais.
Dernier relayeur norvégien, Johannes Klaebo est devenu le fondeur le plus titré aux Championnats du monde avec un 14e titre. Devant son public, le natif de Trondheim peut même rêver d'un Grand Chelem et d'une sixième médaille d'or dans cette édition, lors du 50 km mass start libre prévu samedi.
Dans ce relais où les deux premiers évoluent en style classique et les deux derniers en skating, Rémi Bourdin, quart-de-finaliste du sprint individuel libre dans ces Mondiaux, a été le premier à s'élancer pour la France. Il a transmis en quatrième position à Hugo Lapalus, revanchard après sa 11e place en 10 km classique. Mais ni lui, ni Jules Lapierre, ni le jeune Mathis Desloges, 22 ans, n'ont réussi à tirer leur épingle du jeu dans le groupe de poursuivants derrière l'inaccessible Norvège.
Les Mondiaux se poursuivent vendredi avec le relais femmes, avant les mass start 50 km style libre hommes, samedi, et femmes, dimanche.
E.Goossens--JdB