Convois anti-pass: 97 interpellations, 513 verbalisations, selon la préfecture de police de Paris
Les forces de l'ordre ont procédé samedi à Paris à 97 interpellations et 513 verbalisations d'opposants aux mesures sanitaires participant à l'opération baptisée "convois de la liberté", selon un bilan global communiqué dimanche par la préfecture de police de Paris.
Selon le parquet, à 6h du matin, 81 personnes étaient en garde à vue, dont Jérôme Rodrigues, un des visages du mouvement des "gilets jaunes", et soutien actif des convois anti-pass. Il a été placé en garde à vue pour "organisation de manifestation interdite et participation à un groupement formé en vue de commettre des violences", selon une source judiciaire.
Dans un tweet, la préfecture de police a ajouté "maintenir son dispositif ce dimanche" pour empêcher les manifestants des convois anti-pass de bloquer la capitale
Une centaine de camping-cars étaient dans le bois de Boulogne, a précisé une source policière. 220 véhicules ont passé la nuit en Seine-et-Marne et 120 dans le Val-d'Oise, selon la même source. Le mot d'ordre des organisateurs des convois anti-pass est de prendre la route vers 10H00 pour rallier Bruxelles où un grand rassemblement est prévu lundi.
Mais, selon une source policière, tous les participants ne devraient pas suivre ce mot d'ordre.
En début d'après-midi samedi, plus d'une centaine de véhicules étaient parvenus à rejoindre les Champs-Elysées, qui ont été évacuées progressivement par les forces de l'ordre à coups de gaz lacrymogènes.
Rassemblement hétéroclite d'opposants au président Emmanuel Macron, au pass vaccinal et de "gilets jaunes", ceux qui se font appeler "convois de la liberté" se sont constitués sur le modèle de la mobilisation qui paralyse actuellement la capitale canadienne Ottawa.
Plus de 7.000 membres des forces de l'ordre sont mobilisés par la préfecture de police de Paris depuis vendredi jusqu'à lundi, les convois anti-pass ayant prévu de gagner Bruxelles lundi.
H.Raes--JdB