Journal De Bruxelles - Corée du Sud: Yoon refuse à nouveau d'être interrogé par les enquêteurs

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Corée du Sud: Yoon refuse à nouveau d'être interrogé par les enquêteurs
Corée du Sud: Yoon refuse à nouveau d'être interrogé par les enquêteurs / Photo: Jung Yeon-je - AFP

Corée du Sud: Yoon refuse à nouveau d'être interrogé par les enquêteurs

Le président déchu sud-coréen Yoon Suk Yeol a de nouveau refusé mercredi de se présenter à un interrogatoire sur sa tentative ratée d'imposer la loi martiale, a annoncé l'équipe chargée de l'enquête.

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M. Yoon était convoqué mercredi à 10H00 (01H00 GMT) par le Bureau d'enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) à Gwacheon, dans la banlieue de Séoul, qui centralise les investigations sur son coup de force du 3 décembre. Mais il ne s'est jamais présenté.

C'est la deuxième fois que M. Yoon, un ancien procureur, refuse d'obéir aux citations à comparaître des enquêteurs. Il avait snobé une première convocation le 18 décembre.

Dans les deux cas, les courriers de convocation ont été retournés à l'expéditeur après avoir été refusés.

Le CIO a maintenant le choix entre adresser une troisième convocation à M. Yoon et le faire comparaître de force, en demandant un mandat d'amener à un tribunal.

Destitué par le Parlement le 14 décembre, M. Yoon est actuellement suspendu en attendant que la Cour constitutionnelle valide ou non la décision des députés, et a interdiction de quitter le pays.

Il est visé par une enquête pour "rébellion", un crime passible de la peine de mort, pour avoir imposé la loi martiale le 3 décembre et envoyé l'armée au Parlement pour essayer de le museler, avant de faire marche-arrière quelques heures plus tard sous la pression des députés et de la rue.

D'après les médias sud-coréens, M. Yoon, 64 ans, refuse également d'accuser réception des convocations qui lui sont envoyées par la Cour constitutionnelle, qui tiendra vendredi une première audience sur son cas.

La Cour a six mois pour confirmer ou infirmer la destitution du président. Si elle opte pour la première solution, une élection présidentielle devra avoir lieu dans les deux mois.

W.Lievens--JdB