La Bourse de Paris au plus haut depuis près d'un mois
La Bourse de Paris évoluait en nette hausse de 0,98% dans les premiers échanges mardi, les résultats d'entreprises continuant d'entretenir le vigoureux rebond de l'indice parisien observé depuis jeudi.
L'indice vedette CAC 40 avançait de 59,22 points à 6.099,88 points vers 09H25. La veille, il avait avancé de 1,83%.
Depuis son plus bas de jeudi en début d'après-midi, après les chiffres de l'inflation américaine, la cote parisienne a retrouvé du dynamisme: elle a repris près de 7%, frôlant les 6.100 points pour la première fois depuis le 20 septembre.
"Les publications des résultats restent le point de mire de toutes les entreprises américaines", ainsi qu'en Europe mais "les attentes sont faibles pour cette saison", souligne Stephen Innes, gérant de Spi AM.
Sur le plan macro-économique, les données seront en revanche bien plus légères cette semaine. Lundi, la forte baisse de l'activité manufacturière de la région très industrialisée de New York a aussi pu réjouir les investisseurs qui espèrent depuis des mois qu'une dégradation des indicateurs économiques pousse la Banque centrale américaine à réduire son tour de vis monétaire.
Le complet revirement britannique sur les mesures budgétaires annoncées fin septembre, qui avait stressé les marchés et provoqué l'envolée des taux d'intérêt britannique et la chute de la livre, apporte également un répit pour les acteurs du marché.
Toutefois, si "un rebond d'une certaine forme devait finir par se produire" après deux mois difficiles pour les actions, l'analyste d'Oanda Craig Erlamn reste prudent et se dit "pas convaincu qu'il y ait beaucoup de substance derrière".
Côté entreprises, le géant mondial de la communication n'a vu "nulle part un impact matériel de la crise" et a continué au troisième trimestre d'enregistrer une croissance de ses ventes à deux chiffres (+23,5%).
Le chiffres d'affaires du spécialiste des tests en laboratoire Eurofins, dont l'activité avait explosé grâce au Covid-19, a lui très légèrement baissé au troisième trimestre (-0,5%). Mais le groupe a confirmé ses objectifs pour 2022. L'action dévissait de 4,34% à 61,38 euros, portant sa chute de 43,58% depuis le 1er janvier.
J.M.Gillet--JdB