Rassurée sur la situation géopolitique, la Bourse de Paris ferme dans le vert
La Bourse de Paris a progressé de 0,97%, soulagée après le départ de Nancy Pelosi de Taïwan et portée par des indicateurs meilleurs que prévus sur la santé de l'économie américaine.
L'indice vedette de la place parisienne, CAC 40, a gagné 62,27 points, à 6.472,06 points à l'issue d'une séance débutée dans l'équilibre. La veille, la place parisienne avait fini en baisse à la suite de l'atterrissage de la présidente de la Chambre des représentants américaine à Taïwan.
"Maintenant que les inquiétudes qui portent sur les tensions géopolitiques sont derrière nous, du moins pour le moment, l'attention des marchés se porte à nouveau sur les résultats d'entreprise" et les indicateurs portant sur la santé économique, souligne Michael Hewson, analyste de CMC Markets.
Pour l'instant, cette attention se concentre sur les États-Unis où la croissance de l'activité dans les services s'est accélérée en juillet.
En France, la croissance de l'activité dans le secteur privé a poursuivi sa décrue au mois de juillet, sous l'effet d'une détérioration qui touche tant le secteur des services que le secteur manufacturier, selon un indice publié mercredi par S&P Global.
Bonne nouvelle au milieu d'un regain de tensions entre l'Europe et la Russie sur l'approvisionnement en gaz, les stockages français de gaz, actuellement remplis à 80%, seront pleins le 1er novembre d'après la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.
Elle a toutefois admis que ces réserves ne seront peut-être pas suffisantes si l'hiver est rigoureux.
Airbus coupe les ponts avec le Qatar
Airbus a annulé le reste de son contrat portant sur la livraison de 19 avions A350 dans le cadre du litige qui l'oppose à la compagnie Qatar Airways, qui réclame une indemnisation du fait d'une dégradation de la surface du fuselage d'une partie de sa flotte de gros porteurs déjà en service. Le titre Airbus a gagné 1,32% sur la séance, finissant à 104,10 euros.
Suez coûte cher à Veolia
Veolia a dégagé un bénéfice net en baisse de 22%, à 236 millions d'euros au premier semestre, en raison essentiellement des frais d'acquisition de son ancien rival Suez et d'une dépréciation des activités en Russie. Son action a perdu 2,76% à 24,00 euros.
M.Kohnen--JdB