Journal De Bruxelles - Grève chez Transavia France: près d'un vol sur trois annulé ce week-end

Euronext
AEX -1.37% 862.5
BEL20 -1.82% 4160.15
PX1 -0.57% 7269.63
ISEQ -0.98% 9713.24
OSEBX 1.31% 1445.01 kr
PSI20 0.84% 6428.13
ENTEC -0.41% 1416.23
BIOTK -4.53% 2802.09
N150 -0.04% 3313.22
Grève chez Transavia France: près d'un vol sur trois annulé ce week-end
Grève chez Transavia France: près d'un vol sur trois annulé ce week-end / Photo: ERIC PIERMONT - AFP/Archives

Grève chez Transavia France: près d'un vol sur trois annulé ce week-end

Près d'un tiers des vols de la branche française de Transavia sont annulés vendredi et samedi, et un quart dimanche, en raison d'une grève pour les salaires à l'appel d'un syndicat d'hôtesses et stewards, a indiqué la compagnie low-cost.

Taille du texte:

"Transavia France prévoit d'opérer 70% de ses capacités sur les deux prochains jours et 75% dimanche", a indiqué un porte-parole. Entre 250 et 265 vols par jour étaient initialement prévus tout au long du week-end.

Le mouvement social, à l'appel du syndicat minoritaire SNPNC, a démarré jeudi et doit se terminer dimanche soir.

L'exaspération des clients dont le vol est annulé était palpable sur les réseaux sociaux, évoquant des réservations d'hôtels perdues et des vacances gâchées, pourtant si attendues après les deux années de pandémie.

Le syndicat rejette un accord signé récemment par les trois autres organisations syndicales affiliées aux personnels navigants commerciaux (PNC) dont la CGT, seul syndicat représentatif.

Cet accord prévoit une "amélioration des conditions de travail sur les rotations fatigantes et des mesures exceptionnelles de pouvoir d'achat", a affirmé un porte-parole de la filiale d'Air France-KLM, qui dit compter environ 1.400 PNC.

La prime satisfaction client est ainsi passée de 500 à 1.000 euros annuels, et la prime transport tout comme la prime pouvoir d'achat ont été augmentées, ce qui équivaut à une "augmentation de 5% environ pour les bas salaires", selon la direction.

Un calendrier de discussions a aussi été arrêté et des réunions programmées pour assurer un "suivi des rotations dites fatigantes", selon la compagnie.

Le SNPNC réclame lui une augmentation générale et pérenne des salaires dès maintenant, ce que l'entreprise refuse de négocier avant début 2023 car elle se dit contrainte par les prêts garantis par l'État (PGE).

R.Vandevelde--JdB